C'est l'été, les volets des résidences secondaires sont ouverts. Mais bien souvent, ils restent fermés. À Carnac, le collectif Dispac'h a manifesté contre la spéculation immobilière.
C'est l'été et on pique-nique. À Carnac, le collectif Dispac'h a choisi cette formule pour dénoncer la spéculation immobilière sur le littoral breton, avec des résidences secondaires qui restent vides une grande partie de l'année.
Les manifestants ont planté sur la grande plage de Carnac 80 croix, représentant 80 communes du littoral breton concernées.
"On vient planter des croix sur la plage de Carnac avec le nom des villes bretonnes les plus impactées par la spéculation immobilière et donc par les résidences secondaires" explique Ewan Thébaut, le porte-parole du collectif, "ces villes-là en hiver elles sont mortes".
Le manque de logement à l'année et le prix de l'immobilier chasse les actifs et les jeunes du littoral estime le collectif, qui réclame des mesures de régulation tel que le statut de résident qui fait débat en Corse.